Bonjour, mon nom est Marion et j'ai 21  ans! J'ai trouvé le forum sur un partenariat que j'ai moi-même accepté (oui, j'ai cédé à la tentation !) et je le trouve plutôt pas mal, sinon je ne serais pas là ! ♥ J'ai vraiment très hâte de rp avec vous etde rire, jouer, et … Je ne sais pas quoi rajouter. Bref, validez-moi que je profite un peu avec vous ! ♥ Finalement, j'ai lu le règlement, parce que je suis un membre tellement exemplaire et le code est : Validé par Lay-Lay <3.

La célébrité de mon avatar est Holland Roden, n'est-elle pas une beauté? Le nom de mon personnage est Alex Laura Johnson et fait partie du groupe mutants. Elle a 28 ans et son orientation sexuelle est hétérosexuelle. Alex est  célibataire. Si je possède un pouvoir, il s'agit de : à l'origine, je touche une personne, je lui donne un ordre, et elle le fait. Oui, j'arrive à contrôler les personnes que je peux toucher. Mais surtout, je les contrôle que si j'en ai réellement envie. Ces dernières agissent jusqu'à ce qu'elles aient réussi l'action demandée. Au fil du temps, j'ai découvert que j'avais un contrôle physiologique sur les personnes. Je peux contrôler les constantes de mon propre corps, mais aussi celle des autres. Ainsi, je contrôle leur rythme cardiaque, leur fréquence respiratoire ou encore leur température corporelle. Parfois, j'ai aussi accès à des fragments de mémoires. Mais c'est encore une épreuve bien trop douloureuse pour moi et, d'ailleurs, ça ne reste que très minime. Il faut dire que j'ai encore quelques difficultés avec mes pouvoirs. Il se peut que certaines personnes m'échappent. Ils sont beaucoup à ne pas me laisser entrer dans leur tête pour les manipuler. Dans ces moments d'échecs, j'ai un moment de récupération qui me met à la merci de mon adversaire.

Δ Physique Δ

Du haut de mes 1m68, je ne me sens pas très grande à côté des personnes de mon âge. Non pas que ma taille soit un véritable complexe, mais disons que je porte souvent des talons pour gagner un peu en hauteur. Pour quelqu'un de ma taille, je suis ni trop grosse ni trop mince. Disons juste que j'ai ce qu'il faut où il faut. J'ai de long cheveux roux qui descendent un tout petit peu plus que en dessous mes épaules. Mais, ce que personne ne voit, c'est ma cicatrice situé sur mon ventre, et plus précisément sur le côté gauche. Enfin, elle est visible lorsque je mets un maillot de bain, mais le reste du temps, elle reste cachée. Pour finir, je vous dirais ce que j'aime le plus chez moi : mes yeux marrons tirant un peu vers le vert.

Δ Caractère Δ

Enfant, j'ai toujours été celle qui riait pour rien, qui avait toujours le sourire aux lèvres. J'étais tout simplement heureuse avec une dizaine d'amis. J'acceptais les règles, je savais m'y plier et écouter ceux qu'il fallait écouter. On peut dire que j'étais la petite fille modèle. Mais un enfant n'est pas toujours sage comme une image. Moi aussi, j'ai fait des bêtises. J'ai fait des caprices pour des choses inutiles, futiles. Disons que je pouvais me montrer très caractérielle. Mais passons. Enfant, j'avais aussi un lien fusionnel avec mon frère. J'aurais pu tout faire pour lui. Mais, alors que j'avais douze ans, tout s'effaça. Ce lien, on peut dire qu'il a toujours été à sens unique. Mon frère s'était éloigné de moi quand j'étais devenue le monstre que je suis encore aujourd'hui. Je suis devenue l'ombre de moi-même. Je n'arrive plus à rire et à sourire comme avant. Ces derniers sonnent faux maintenant. Je me suis perdue sans même m'en apercevoir. Je me méfiais du monde qui m'entourait, demandant à qui et surtout en qui je pouvais avoir confiance. Tout ce qu'on peut voir de moi, c'est une fille qui agit tel un zombi, perdu dans un monde qui n'aurait jamais dû être le sien, le monde des mutants. Peu importe si j'avais trouvé des personnes comme moi, peu importe s'ils peuvent me soutenir, j'avais perdu ma famille qui préférait vivre sans moi. Plus que jamais, je me sentais seule.  

Je suis née un certain neuf décembre. Ce jour-là, il neigeait tellement que toutes les routes étaient bloquées. Heureusement pour elle, ma mère était arrivée à l'hôpital la veille. Oui, j'avais mis un bout de temps à pointer le bout de mon nez. Mais j'avais fini par arriver pour le plus grand bonheur de mes parents. J'étais peut-être leur deuxième enfant, mais c'était toujours la même joie pour eux. La famille s'agrandissait et que fallait-il de plus ? Rien. Mes parents avaient leur idéal de la famille parfaite. Un aîné qui se voulait être un garçon et qui pourrait protéger sa petite sœur chérie, un chien, une maison et un grand jardin. Oui, c'était ça leur idéal. Et, entre nous, ma vie jusqu'à mes douze ans était parfaite. Je ne l'aurais changé pour rien au monde. Mais toutes les belles histoires ont une fin. Il est temps que je vous raconte la mienne.

J'étais la petite fille modèle. Celle qui ramenait toujours de bonnes notes à l'école, celle qui écoutait tout ce qu'on lui disait, bref, celle qui faisait la fierté de ses parents. J'avais toujours été cet enfant, alors que mon frère, lui, jouait à l'adolescent rebelle. Nous avions trois ans d'écart et, même si tout un univers nous séparait, nous restions proches l'un de l'autre. On se taquinait souvent, c'est vrai, mais c'était toujours gentiment. Jusqu'à ce fameux jour. J'avais fini par lui saisir le bras tout en lui criant de me lâcher. Ce qu'il fit, tel un zombi, sous les yeux de mon père. Ce qui nous choqua le plus, ce dernier et moi, c'était le comportement absent de mon grand-frère. Et je me souviens encore de l'expression de mon père lorsque je posais mes yeux sur lui. Je le dégoûtai. Nous venions tous deux de comprendre que je n'étais pas normal, et ça empira lorsqu'il s'approcha de moi pour savoir comment j'avais fait ça. Par réflexe, j'avais mis mes mains en avant pour le repousser, et lorsque je réussis à lui toucher ses épaules, je lui avais ordonné de me laisser partir, ce qu'il avait fait. Ce jour-là, je m'étais enfermée à double tour dans la salle de bains, me tenant la tête et me demandant quelle sorte de monstre j'étais.

On ne parla pas de ça au reste de ma famille. J'étais la chose qu'il fallait cacher. On me demandait de rester le plus naturel possible. Mais tout le monde voyait ce changement évident. Je n'étais plus aussi proche de mon frère, même, il me fuyait. Quant à mon père, il ne me regardait à peine en public. J'avais pris l'habitude de voir la haine et le dégoût sur son visage à chaque fois qu'il posait son regard sur moi à la maison. Pour ce qui est de ma mère, elle qui avait toujours l'habitude de sourire et de rire, on pouvait voir des cernes se dessiner sous ses yeux ainsi qu'un visage exprimant une légère dépression. J'avais commence à détester ce que j'étais : un monstre. Oui, j'étais un monstre. C'était comme ça que ma famille me voyait et c'était comme ça que j'avais fini par me voir en me regardant dans un miroir.

Je ne me sentais plus à ma place dans cette famille. Je n'avais plus l'impression d'être chez moi. J'en avais assez de voir ma famille avec ces faux sourires et ces mensonges qu'ils racontaient aux autres. Je me demandais si ces personnes qui écoutaient mes parents me croyaient vraiment heureuse alors que ce n'était pas le cas. J'avais été blessé par ce que j'étais, je m'étais perdue. Je touchais le fond. Tellement que le soir, j'étouffais mes cris dans mon oreiller. Je n'ai jamais arrêté de pleurer. On m'avait tout retiré. Cette famille heureuse, j'aurais voulu qu'elle dure encore et encore. Mais il fallait se rendre à l'évidence, j'étais condamnée à être ce monstre. J'étais seule.

Puis, un jour, alors que je passais la porte du salon, je m'arrêtais net en regardant le poste de télévision. Je n'étais pas si seule que ça apparemment. Mais, surtout, une guerre venait juste d'exploser. Cette dernière opposait les humains aux mutants. Alors était-ce ce que j'étais ? Une mutante et non un monstre ? Je recommençais à prendre confiance en moi-même si on me maintenait enfermée. Mon père ne voulait pas que je passe à la télévision. Sait-on jamais si une caméra passait au même moment. Non, je n'avais pas le droit de participer à cette guerre, alors je passais mon temps à la regarder, priant en la victoire des mutants. Priant pour que tout s'arrête et que je puisse vivre comme j'étais réellement.

Et la paix fut signée. Cette paix mit fin à l'affrontement des mutants et des humains. Cependant, cette idée ne convenait pas à mon père. Nous étions une espèce à éradiquer et, dans le meilleur des cas, j'étais la première d'entre eux. Je garde une vilaine cicatrice depuis que mon père a tenté de m'assassiner. C'est ma mère qui m'avait conduit le plus rapidement à l'hôpital, mais c'est aussi elle qui trouva une solution à mon soi-disant problème. Elle m'envoya à l'Institut Xavier, ce qui permit à mon père de dire que j'étais partie pour faire des études.

Rien que par ma famille, j'avais du mal à croire en cette paix. J'avais du mal à avoir confiance aux humains, et même à certains mutants ou super-héros. J'étais effrayée par leur simple présence. Croyant qu'ils voudraient tous nous tuer comme mon père avait essayé avec moi. Même si j'avais trouvé un endroit où je pouvais me sentir à ma place, je ne pouvais m'empêcher de me sentir affreusement seule.